Je veux bien convenir que la stratégie de commercialisation et d'industrialisation du secteur automobile français n'a peut-être pas été adaptée à la mondialisation et suffisamment axée sur la montée en gamme. Toutefois, il ne faut pas oublier que le contexte économique et social n'a pas toujours permis aux constructeurs automobiles d'appliquer les stratégies qu'ils souhaitaient mettre en œuvre. L'Allemagne favorise par exemple l'achat de véhicules de société haut de gamme. En outre, le pouvoir d'achat de nos consommateurs n'a pas été le même : la pression fiscale de nos deux pays est différente. Les Allemands ont réussi, non pas à améliorer la qualité intrinsèque des véhicules, mais à conquérir les segments haut de gamme grâce à une amélioration de la qualité perçue par une politique constante dans le management de leurs entreprises.