De mon point de vue, il revient au secteur automobile d'apaiser ses tensions. Plus les équipementiers et fournisseurs seront maîtres de leur stratégie commerciale en diversifiant leur portefeuille de clientèle et leur politique commerciale vis-à-vis des constructeurs, plus ils seront libres et entendus par les constructeurs. Une politique coercitive menée par les pouvoirs publics n'améliorerait pas durablement la situation. Les pouvoirs publics peuvent davantage nous aider par des soutiens à la R&D, à la collaboration technique, à la coopération sur la conquête de nouveaux marchés à l'extérieur : ils peuvent avoir un rôle de facilitateur de conquêtes communes entre les équipementiers et les constructeurs.