Le système actuel, avec le programme d'investissements d'avenir (PIA) et les projets du Comité d'orientation pour la recherche automobile et mobilité (CORAM), me semble assez efficace. J'estime cependant nécessaire une définition commune et globale des grands axes prioritaires entre État et industriels. Je suis hostile à un phénomène de saupoudrage : bien que j'ai indiqué précédemment être favorable à une action s'exerçant au plus près du niveau régional, il faut que les crédits alloués tiennent compte de la globalité. Il faut donc se doter d'une grille à plusieurs étages de vérification permettant de s'assurer du bon emploi de l'argent investi. Je ne vous cache pas que certains investissements que j'ai pu observer de près m'ont conduit à me demander si ces investissements n'auraient pas été mieux réalisés au niveau central.
En outre, ces allocations ne doivent pas être dirigées vers les seuls équipementiers de premier rang ou les groupes internationaux. Tout le monde doit avoir sa part de l'effort national. Vous mentionniez tout à l'heure le fait que certaines sociétés ont des difficultés à accéder aux dossiers de financement. La FIEV doit potentiellement exprimer un mea culpa à ce propos, car un organisme comme le nôtre a pour rôle de centraliser, faciliter et coordonner les demandes. Nous nous y attachons depuis de nombreuses années.
Enfin, en conclusion, j'émets le vœu que les dossiers soient simplifiés et que les procédures soient accélérées. Nous ne nous en porterions que mieux.