J'ai constaté lorsque j'étais vice-président de la région Champagne-Ardenne que fixer des conditions excessives vis-à-vis des aides aux entreprises effraye d'éventuels investisseurs, qui ne tiennent pas leurs promesses. D'ailleurs, il ne faut pas raisonner en termes de conditions, mais de contreparties, pour augurer les investissements sous les meilleurs auspices. La conditionnalité est préférable aux contraintes. Les contreparties peuvent concerner, par exemple, la participation à des projets collectifs et à la vie de la filière.