Le lieu de gouvernance et de concertation existe : il s'agit du Comité stratégique de la filière automobile – que je préside – qui réunit les industriels et les pouvoirs publics (État et régions), ainsi que les représentants du personnel. Les mutations de l'emploi de l'automobile sont partagées par tous ces acteurs. D'ailleurs, l'ancien président de Renault, M. Patrick Pelata, s'était réjoui il y a deux ans devant le Comité du fait que la filière avait gagné en maturité.
Ce lieu de concertation existe au niveau national, mais pas toujours au niveau local. Nous cherchons à nous adapter à nos territoires et à ne pas calquer l'organisation nationale sur le niveau local, par le biais des pôles de compétitivité, des associations régionales de l'automobile (ARIA) ou des conseils régionaux. Il faut faire preuve de souplesse.