Je ne suis pas, moi non plus, favorable à la relation de défiance improductive avec les entreprises qu'entraîne la conditionnalité des aides. Cependant, les salariés (notamment de ceux des sous-traitants) s'inquiètent légitimement que les montants d'aides octroyés n'alimentent pas des contrats à l'étranger. Comment s'assure-t-on du retour sur investissement des aides, tout en évitant l'écueil de la conditionnalité des aides pour ne pas biaiser la relation avec les industriels ? Le pilotage des investissements est ardu.