Merci pour vos interventions qui nous ont éclairés, bien que nous ayons déjà constaté certaines réalités que vous avez rappelées.
Nous avons observé une très forte solidarité entre les Français durant cette crise. Beaucoup d'associations se sont mobilisées et ont pu aider certaines familles, dont elles se sont rapprochées spontanément. Le fait d'apporter ainsi des moments de répit aux familles a pallié quelques manques de spécialistes de la santé et du lien social.
De nombreuses associations, notamment dans les quartiers difficiles, mais aussi en grande ruralité qui induit l'isolement, ont pu mobiliser leurs réseaux, leurs compétences et savoir-faire. Peut-être serait-il intéressant de leur demander ce qui a fonctionné dans ces rapports spontanés pour la plupart. Certaines personnes ont voulu garder les enfants pendant que leurs parents allaient faire du sport, pour souffler et apaiser les relations au sein de la famille. Cette solidarité a permis de limiter les difficultés.
L'Éducation nationale a également joué son rôle à travers l'État en donnant des informations sur les infirmiers et médecins scolaires ou sur les associations présentes sur un territoire. Par exemple, à Tours, des réseaux tels que la Maison des ados ou l'Espace santé jeunes ont pu intervenir de manière spontanée. Ces associations liées à la protection de l'enfance font-elles partie de votre réseau ? Avez-vous connaissance de telles mobilisations qui ont pallié les manques ?
Par ailleurs, avez-vous eu des difficultés liées aux enfants qui allaient à l'école pendant le confinement, car leurs parents étaient en première ligne ? Est-ce que cela a généré plus de stress de savoir que leurs parents pouvaient être touchés par la Covid parce qu'ils allaient à l'école ? Quelles sont les répercussions sur ces enfants aujourd'hui ?