Permettez-moi d'intervenir en tant que chercheur au CNRS, en pleine période de vote de la loi de programmation de la recherche à l'Assemblée nationale. Il faut penser à la temporalité de la recherche et à la difficulté d'interprétation de réactions à chaud. Nous sommes encore dans la crise. Comment dire ce que deviendront les enfants qui ont été privés des visages des soignants ou des professeurs ? Laissons le temps nous dire ce qu'il adviendra de ce retard de communication. Peut-être n'est-ce pas le pire. La recherche permet de faire progresser ces savoirs si nous lui en laissons le temps.