Les psychologues de l'éducation nationale (Psy-EN) ont pour rôle principal de créer les conditions d'un équilibre psychologique pour favoriser la réussite et l'investissement scolaire de la jeunesse. Je suis donc ravie que nous puissions obtenir un éclairage psychologique dans le cadre de cette commission. Plusieurs maux – « souffrance », « stress » « désarroi » – impactent les tout-petits, mais également les adolescents, qui sont dans une tranche d'âge plus sensible aux aléas extérieurs. La crise que nous traversons est économique, sanitaire, mais surtout humaine. Le psychologue a donc tout son rôle à jouer pour amener des mots sur les maux et aider notre jeunesse à retrouver confiance en elle et à retrouver, surtout, les voies d'un apprentissage apaisé. Nous savons que le mal-être impacte les développements cognitifs et les apprentissages. Ma question est donc très simple. Quels outils pouvons-nous mettre en place dans l'urgence pour aider notre jeunesse à surmonter ce mal-être ?