Je regrette que la voie professionnelle n'ait pas du tout été évoquée lors de cette audition. Je tiens donc, en conclusion, à faire part des problèmes particuliers rencontrés par le lycée professionnel. Je pense notamment à la difficulté à trouver des lieux pour les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP). Les lycées professionnels ont dû accueillir un grand nombre d'élèves n'ayant pas trouvé d'insertion professionnelle ou de contrat d'apprentissage. Toutefois, le nombre de places n'a pas toujours été à la hauteur des besoins. Trouver des places en début d'année pour tous les élèves fut très chronophage. Certains ont été rescolarisés dans des sections qui ne correspondaient pas à leurs souhaits. La rescolarisation doit pourtant faire sens pour fonctionner, ce qui n'a pas toujours été le cas. Par ailleurs, le plan du Gouvernement – qui est piloté par le ministère du Travail et qui met l'accent sur l'apprentissage comme solution – ne convient pas à un très grand nombre d'élèves. Les élèves en difficulté ou les jeunes élèves ne sont pas ceux que les entreprises recherchent en apprentissage. En outre, nous savons que les entreprises sont elles-mêmes en difficulté pour proposer des contrats. Il convient donc d'investir très rapidement dans nos lycées professionnels, puisque c'est en leur sein que les solutions peuvent être identifiées.