Vous avez évoqué la prévention, l'aide médicale et le soutien psychologique et je souhaite, à l'instar de mes collègues, détailler davantage les possibilités ouvertes. Notre commission s'attache à donner des pistes de prévention, notamment à l'égard de la jeunesse qui, manifestement, devra apprendre à vivre avec le virus pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. J'ai participé à un colloque à Strasbourg portant sur les sciences, l'art et la méditation, qui a rassemblé un grand nombre de musicologues. Je suis ravi d'apprendre que vous, également, disposez de réels talents en musicologie et je souhaite donc attirer votre attention sur la pleine conscience à destination des jeunes, et notamment des étudiants. Des études internationales montrent que, pour les étudiants, la pleine conscience renforce les défenses immunitaires, améliorent le sommeil et diminuent l'anxiété. À cet effet, je sais que des expérimentations sont menées à l'université de Strasbourg et de Paris Descartes. Quelle est votre opinion sur le déploiement de la pleine conscience afin d'aider nos étudiants ?