Ces dimensions psychologiques sont effectivement importantes. Vous nous indiquez qu'il convient de renforcer les services de santé afin d'apporter des aides médicales et psychologiques. Nous pouvons, en effet, mesurer aujourd'hui les traumatismes des jeunes et je peux témoigner que cette période s'avère relativement difficile, par exemple au regard de l'expérience de mon petit-fils étudiant. De fait, il convient de mettre en œuvre des dispositifs de résilience pour cette « génération Covid ».
A l'égard de la jeunesse aujourd'hui, nous pouvons considérer que cette crise sanitaire induit un traumatisme certain, d'autant que le Président de la République, lors de sa première intervention, a parlé de guerre. Nous pensons alors à nos parents ou à nos grands-parents qui avaient 20 ans pendant la Seconde Guerre mondiale.
Je m'interroge, par ailleurs, sur l'évolution des pratiques sportives des étudiants. En période de confinement, un grand nombre a quitté les associations sportives qu'elles soient étudiantes, ou non. Or le sport contribue à la santé et à la motivation. Il permet à ces étudiants d'être stimulés physiquement. De fait, disposez-vous de données chiffrées relatives à la pratique sportive en cette période sanitaire difficile ?