Intervention de Sandrine Mörch

Réunion du jeudi 22 octobre 2020 à 11h45
Commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mörch, présidente :

Chers collègues, nous poursuivons les auditions sur les effets de la crise sanitaire sur l'enseignement supérieur en recevant les représentants de la Conférence des grandes écoles (CGE). Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'indiquer, les jeunes, et parmi eux les étudiants, sont frappés de plein fouet par les conséquences de la crise sanitaire que nous traversons. Celle-ci a bouleversé leur cursus d'études, les conditions de passage des examens et leurs projets d'échanges internationaux. Elle assombrit leurs perceptives professionnelles, même si nous cherchons également à tirer des enseignements positifs et constructifs de cette crise, et à identifier les ressorts que nous pouvons actionner. Notre mission n'est pas d'être les fossoyeurs de la jeunesse, bien au contraire.

Après avoir entendu des représentants de la Conférence des présidents d'université (CPU), nous souhaitons recevoir l'éclairage de la Conférence des grandes écoles sur les conséquences de la crise sanitaire sur ces dernières et les établissements d'enseignement supérieur. Nous souhaitons savoir comment elles ont fait face au confinement au printemps dernier, puis à la fermeture des établissements jusqu'en septembre, de quelle manière et sur la base de quels outils la continuité des enseignements a été mise en œuvre, comment les examens d'entrée ont été organisés, et quels sont les avantages et les inconvénients des solutions qui ont été déployées. Tous ces éléments nous seront très utiles pour l'avenir, car la crise est loin d'être terminée.

Disposez-vous de premières informations sur les conséquences de la crise sur l'acquisition des connaissances par les étudiants et sur les retards enregistrés par ces derniers ? Disposez-vous d'une évaluation du nombre d'élèves que les établissements ont perdu en cours d'année en raison du confinement, ou qui ne poursuivent pas leur cursus ?

Nous souhaitons également que vous nous présentiez les conditions de la rentrée 2020, et que vous fassiez le point sur les établissements fermés à l'heure actuelle et ceux qui fonctionnent totalement ou partiellement en distanciel, sachant que vous choisissez la solution la plus adaptée à vos étudiants en fonction des cursus et des niveaux d'enseignement.

En outre, nous serions intéressés par votre éclairage sur les effets de la crise sur les départs des étudiants français à l'étranger, dans le cadre d'Erasmus ou d'autres dispositifs, et à l'inverse, sur l'accueil des étudiants étrangers dans les établissements de France.

Nous resterons attentifs à toutes vos préconisations et tous les enseignements que vous tirez de cette première vague de la crise, afin de nous tenir prêts pour la suite.

Par ailleurs, l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter le serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».

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