Les élèves ne sont pas passifs. A l'École polytechnique, ils nous indiquent comment ils vivent leur scolarité et leur vie de campus, au travers du magazine étudiant ou lors de réunions organisées avec la direction. En outre, je rencontre régulièrement les représentants du bureau des élèves, du conseil d'administration et des grandes associations. Ils nous font part de l'état du moral au sein des différentes promotions.
Forts de ces retours, nous discutons, par exemple, d'assouplissements. Nous nous concertons avec le service de psychologie, qui compte quatre psychologues qui sont à la disposition des étudiants qui expriment le besoin de les rencontrer.
L'avantage de la vie de groupe est qu'une solidarité s'installe, qui permet de détecter rapidement les étudiants en difficulté. De plus, l'école dispose de cadres de contact, qui sont proches des étudiants et identifient ceux qui ont besoin de soutien. En détectant rapidement ces élèves, nous parvenons à agir de manière efficace.
Pour le moment, nous n'avons pas constaté de hausse du nombre de consultations des psychologues. Toutefois, les étudiants souhaiteraient pouvoir les rencontrer en présentiel, les séances étant avant tout organisées à distance. J'ai donc demandé à ce que les psychologues renforcent leur présence au sein de l'établissement.