Intervention de Marie-George Buffet

Réunion du jeudi 5 novembre 2020 à 9h00
Commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

Merci, Madame la Présidente. Merci, Madame Blanc, pour vos propos très précis. Je voudrais saluer l'action des bénévoles et souligner le rôle des familles dans notre société.

Vous avez fait part de votre avis concernant les aides gouvernementales qui ont été versées et vous avez demandé leur élargissement. Nous devrons noter cette proposition dans notre rapport. D'autres propositions me semblent intéressantes. Vous avez par exemple abordé les questions relatives au surendettement, qu'à juste titre, vous appelez le « désendettement ». En cas de nouvelle crise et de nouveau confinement, faut-il selon vous organiser un moratoire pour tout ce qui concerne les procédures d'expulsion locative, de recouvrement des dettes, etc. ? Il s'agirait en effet de donner le temps à ces familles de rééquilibrer leur budget.

Vous avez évoqué les bénévoles à domicile. Pour toutes ces fonctions, nous avons besoin de personnes qualifiées. À travers les CAF, par exemple, ne faudrait-il pas mettre en place une forme de chèque pour des personnes formées, qui viendraient soutenir les familles monoparentales à domicile ?

En ce qui concerne les relations entre les enseignants et les parents, vous faites des propositions pour améliorer la continuité pédagogique en cas de nouvelle fermeture des établissements scolaires. Je note notamment l'idée d'unifier les outils numériques, car cela a constitué un vrai problème lors de la première période de confinement. Au-delà des relations directes entre parents et enseignants, quelle est votre appréciation quant à la capacité de coopération entre les différents services publics sur l'aide à l'enfance ou l'accompagnement de la jeunesse ? Nous avons parfois eu l'impression qu'il existe trop de verticalité dans les services publics. Malgré quelques expériences intéressantes, menées lors du premier confinement, nous avons l'impression parfois que l'on n'arrive pas à débloquer cette verticalité, pour créer de nouveaux systèmes permettant de répondre aux besoins des familles.

Vous avez évoqué l'accompagnement des parents après les trois ans de leur enfant. Cette idée est très intéressante, mais par quels moyens envisagez-vous cet accompagnement des familles après trois ans ?

Enfin, quel est votre avis concernant le RSA (revenu de solidarité active) jeunes, le RSA pour les 18-25 ans ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.