En ce qui concerne les vacances, nous avions mis en place une démarche relative aux vacances de Pâques, pendant le premier confinement. Nous étions alors tous confinés et avions demandé à ce que les vacances ne soient pas zonées. Malheureusement, cette demande n'a pas été validée. Les vacances apprenantes étaient un dispositif intéressant, que nous avons relayé dans nos réseaux. Effectivement, comme vous le soulignez, certains enfants demeurent très en deçà du niveau qu'ils auraient dû atteindre. À l'époque, pendant ce premier confinement, personne ne se doutait sans doute de ce qui allait survenir. Je suppose que, si ce dispositif était proposé maintenant, davantage d'enfants s'inscriraient. Il convient également de se demander combien ce dispositif a coûté aux parents. Les centres de loisirs et les colonies de vacances donnent lieu à des aides pour certaines familles, mais d'autres, de condition modeste ou moyenne, n'y inscrivent pas leurs enfants, en raison d'un coût trop élevé. Le coût d'un centre de loisirs est élevé dans le budget d'une famille. Sans doute faudrait-il revoir les contributions de la CAF pour ces dispositifs. Il est évident que de nombreux enfants ont perdu pied scolairement, du fait de ce confinement et parce que leurs parents ne sont pas enseignants. Les relations d'un enfant avec son père ou sa mère ne sont pas les mêmes que celles qu'il a avec un enseignant, d'autant que ce dernier est formé à enseigner. Or les parents éduquent leurs enfants, mais ne sont pas là pour les instruire.