J'aimerais revenir sur ce sujet, même si vous ne pourrez peut-être pas revenir dans le détail. Nous souhaiterions néanmoins que vous nous fassiez des préconisations avant le 19 novembre : que proposez-vous concernant le soutien à la parentalité ? Le statut de la famille a-t-il été modifié en cette période de crise, dans les consciences, à l'école ? La notion de famille a-t-elle évolué ? Cette crise a-t-elle accentué encore l'assistanat ? Au contraire, a-t-on assisté à un sursaut de la responsabilisation ?
En ce qui concerne la valorisation de l'aide à domicile, votre intervention est très intéressante. Comment néanmoins réintroduire du bénévolat au sein des familles ? Comment agit une association comme les Petits frères des pauvres, qui, depuis des années, s'introduit auprès des personnes âgées, maintient ce lien et donne de si importantes bouffées d'oxygène ? Il s'agit tout simplement de lien social qui retrouve du poids. Nous sommes tous d'accord sur la valorisation de l'aide à domicile. Comment donner envie aux personnes de faire ce métier si leurs conditions ne sont pas suffisamment intéressantes ?
Je tenais aussi à vous poser une autre question, à laquelle vous ne pourrez sans doute pas répondre dans l'immédiat. Le plan de lutte contre la pauvreté donne des pistes pour répondre à de nombreuses problématiques, notamment en lien avec les familles et les jeunes. Que pensez-vous de ces mesures, ainsi que de celles du plan de relance et du plan Un jeune, une solution ? Il serait très intéressant de connaître le point de vue des familles sur ces trois grands outils, dont certains portent déjà leurs fruits.
Enfin, au sujet de la question du non-recours au droit, quelle préconisation simple devons-nous réitérer dans notre rapport de commission d'enquête ?