Je voudrais tout d'abord saluer le travail remarquable de vos deux associations, mené depuis de nombreuses années, ainsi que l'ensemble des bénévoles.
Madame, vous avez expliqué que, pendant le premier confinement, vos associations et centres n'avaient pas pu fonctionner. Vous avez donc dû mettre en place des lignes d'urgence et des cellules de crise. Aujourd'hui, vos structures fonctionnent-elles ? Quels seraient les moyens nécessaires pour assurer une permanence de vos structures en cas de nouveau confinement, encore plus sévère que l'actuel ?
Vous avez évoqué un plan d'urgence. Vos associations se sont-elles tournées vers le plan d'aide commun mis en place au début du confinement par le Gouvernement, concernant aussi bien les entreprises que les associations ? Qu'attendez-vous d'un véritable plan d'urgence dédié aux associations ?
Vous avez fait état d'une ligne d'urgence nationale, qui serait spécifique aux LGBT +, et de la nécessité de la formation des policiers officiers référents. En effet, il s'agit d'une question centrale, que nous devrons intégrer dans nos recommandations. Les services décentralisés de l'État ne sont en effet pas suffisamment formés sur de nombreux sujets. Vous avez pris l'exemple de l'ASE, mettant en lumière un véritable problème. Pouvez-vous nous en dire plus sur la prise en compte par l'ASE des problématiques LGBT + ? Il s'agit d'un point très important.
Vous avez indiqué que les appels de mineurs avaient augmenté. Pouvez-vous nous en dire davantage sur le profil de ces mineurs ?
Vous avez enfin abordé le problème de la prostitution. Comme élus locaux, nous avons eu écho d'une augmentation de la prostitution chez les très jeunes mineurs. Partagez-vous ces constats ? Quelles sont vos propositions pour agir face à cela ?