Effectivement, dans les crises, les réalités, positives ou négatives, sont exacerbées. Dans les départements dans lesquels les partenariats étaient très présents et dans lesquels nos directions territoriales avaient l'habitude de fonctionner en proximité avec les services de la protection de l'enfance, les choses se sont très bien déroulées. Dans les départements dans lesquels les relations sont plus compliquées, notamment parce que les priorités y sont différentes, la crise n'a pas facilité les relations.
Pour répondre à votre question sur l'innovation et l'adaptation, vous avez pu entendre notre ministre sur sa volonté de mettre en avant les bonnes pratiques. Ces dernières ont été nombreuses. Nous nous sommes ainsi rendus compte que le lien virtuel avec les mineurs, auquel nous n'étions pas habitués, a permis de développer une proximité et des échanges que les mineurs n'osent pas forcément investir en face à face avec un adulte. Nous constatons d'ailleurs nous-mêmes que, derrière nos écrans, nos échanges sont parfois très fluides, voire trop fluides. Nous remontons donc les bonnes pratiques et les valorisons, dans le contexte de la crise actuelle et en vue de l'avenir.