Je voudrais revenir sur la question des « colos apprenantes ». Vous avez indiqué qu'elles avaient concerné 60 000 enfants, ce qui ne correspond pas aux objectifs initialement affichés par le Gouvernement, puisque celui-ci en visait 250 000. Il ne s'agit pas d'un reproche, mais d'une réalité. De votre point de vue, qu'est ce qui n'a pas fonctionné ? Quels ont été les freins, au-delà des questions sanitaires ?
Je souhaiterais également savoir d'où provenaient les enfants qui ont bénéficié de ces « colos apprenantes », puisque des publics prioritaires avaient été identifiés, que ce soit les enfants des QPV ou ceux des territoires ruraux. Il serait intéressant de savoir comment ils se sont répartis.
Enfin, malgré une communication gouvernementale importante, le dispositif n'a pas rencontré tout à fait son public. Vous parlez de le renouveler, et il a notamment été mis en œuvre pour les vacances de la Toussaint. Qu'est-ce qui permettra de multiplier les « colos apprenantes », pour qu'un plus grand nombre d'enfants puissent en bénéficier ? Je partage absolument l'idée que ces moments de socialisation sont d'un grand intérêt.