Je ne sais pas si nous sommes suffisamment proactifs, mais nous avons appris du premier confinement en matière d'organisation pour le service civique. Nous nous étions alors posé beaucoup de questions sur la capacité des jeunes en service civique qui se retrouveraient sur un terrain fermé à basculer sur une autre mission, ou à en mener une en distanciel auprès du même organisme ou d'un autre. Cela soulevait de nombreuses questions juridiques et pratiques. Nous avons mis en place des solutions lors du premier confinement. Elles étaient assez complexes, et un certain temps a été nécessaire pour les imaginer et les déployer.
Nous avons travaillé depuis. Aussi, dès l'annonce du nouveau confinement, l'agence du service civique a pu diffuser un modus operandi très précis sur ces questions. Comment basculer un jeune dont le terrain de mission se ferme sur une mission émergente, ou en distanciel ? Comment le faire en respectant toutes les formalités qui s'imposent, mais de manière réactive et rapide ? Nous avons gagné en agilité entre le premier et le deuxième confinement.
Sommes-nous pour autant aujourd'hui en situation d'anticiper parfaitement les lieux vers lesquels redéployer ces jeunes en service civique ? Je n'en suis pas certain, mais je fais confiance à l'expertise associative, ainsi qu'aux acteurs qui vont émerger dans ce second moment de crise, pour trouver des solutions idoines.