Comment répondre à cela ? Dix mille enfants meurent par mois, dont la moitié en Afrique subsaharienne. On a l'impression de repartir quarante ans en arrière, avec les crises de l'Éthiopie et du Soudan. Quelle part de ce fardeau devons-nous prendre, comment prendre en compte plus globalement cette question ? La crise va-t-elle changer fondamentalement votre mission, avec cette nouvelle donne qui va séparer encore plus brutalement les pays riches des pays pauvres ?