Je partage votre constat. Nous avons du mal à rendre visible cette actualité. Nous publions pourtant ces informations, et nous émettons des communiqués de presse. L'Unicef jouit d'une certaine expertise en matière de communication autour du développement et de ses enjeux, mais l'attention médiatique a été exclusivement tournée vers la situation française pendant le premier confinement.
Nous constatons une certaine évolution. À partir du mois de mai, nous avons réussi à faire exister ces enjeux internationaux. Je peux également vous signaler, parce qu'il s'agit d'un bon indicateur, que la générosité de nos donateurs et des Français a été au rendez-vous pendant cette crise. Même si nous avons été amenés à intervenir sur la situation en France, nos donateurs nous connaissent principalement pour notre action à l'international. Nous avons ainsi bénéficié de la générosité du public. La crise sanitaire a généré un surplus de dons. Il s'agit d'un indicateur du fait que la situation internationale n'a pas complètement été passée sous silence, et que nous avons réussi à faire connaître un certain nombre de statistiques et d'enjeux au plus grand nombre. Nous aimerions parvenir à les rendre plus visibles, mais il n'existait que très peu d'espace médiatique pour parler d'autre chose que les principaux sujets.