En ce qui concerne la couverture des questions internationales dans nos médias, notamment dans les médias audiovisuels, nous sommes en général très déficitaires, à part pour les élections américaines, que nous vivons seconde par seconde. Mais il est vrai que nous n'avons eu aucune information depuis le mois de mars sur l'étendue de la pandémie sur le continent africain, sur les réponses qui y sont apportées, sur les problèmes de scolarité ou sur la situation des filles.
La couverture de l'actualité internationale est vraiment déplorable. On ne peut que le constater, et cela nuit à une possible coopération, parce que mettre en avant ces dix mille morts obligerait les gouvernements occidentaux à se pencher sur les questions opérationnelles. Mais comme cette situation est passée sous silence, l'opinion publique ne s'en saisit pas. Aucun rapport de forces ne se crée.