Je salue la mobilisation du Gouvernement, qui s'est employé à trouver des solutions pour que les étudiants conservent un toit, ne meurent pas de faim et poursuivent leurs études. La pandémie a eu des effets directs sur les stagiaires et les alternants : selon l'ONVE, le premier confinement a eu pour conséquence que 78 % des étudiants pour qui un stage était prévu n'ont pu le réaliser dans les conditions envisagées. Si pour 23 % d'entre eux, le stage a pu se dérouler avec des modalités adaptées, il a été reporté dans 17 % des cas et annulé pour 38 % d'entre eux. Au-delà de la précarité induite par ces reports, stages et alternance sont indispensables à la future intégration professionnelle de ces étudiants. Les jeunes gens qui se sont ainsi trouvés le bec dans l'eau ont-ils trouvé une solution alternative ? Pour l'année scolaire en cours, quelles mesures sont envisagées pour assurer un stage ou une alternance à tous les étudiants, alors que la situation des entreprises et des organisations qui peuvent les accueillir reste extrêmement tendue ?