Nous reprenons nos auditions sur les effets de la crise sur les jeunes et les moyens de les prévenir. Nous abordons ce matin les enjeux liés aux activités sportives. Nous remercions nos invités d'avoir répondu à notre invitation et de prendre part à nos travaux, alors que le sport, amateur et professionnel, est frappé de plein fouet par les effets de la crise du Covid. Nous souhaitons vous entendre sur les conséquences de la crise sur les clubs sportifs et le tissu associatif depuis le printemps dernier et la rentrée de 2020. Compte tenu du nouveau confinement mis en œuvre depuis le 30 octobre dernier, certaines disciplines sont-elles plus affectées que d'autres, si oui, lesquelles ? A-t-on constaté une chute ou une augmentation des inscriptions et des délivrances de licences à la rentrée ? De quelle façon les contraintes sanitaires se sont-elles appliquées ? Les consignes étaient-elles suffisamment claires ? Existe-t-il de nouvelles pratiques, de nouvelles tendances, de nouvelles idées, de nouvelles inventions issues directement de la crise ?
Nous serions désireux de recueillir votre éclairage sur les conséquences de l'épidémie sur les pratiques sportives, et particulièrement celles des jeunes, que ceux-ci soient en situation de handicap ou non. Comment ces pratiques se sont-elles adaptées ? Pouvez-vous évaluer l'impact de la crise sur la sédentarité des jeunes et leur santé, problème qui existait déjà avant la crise et qui a pris une amplitude majeure pendant les confinements ? Quelles sont les conséquences physiques et psychiques déjà tangibles à moyen terme de ce ralentissement de l'activité physique des jeunes ? Existe-t-il une différence très marquée entre les garçons et les filles ?
Vos interventions précéderont notre échange sous forme de questions-réponses. L'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement de l'Assemblée nationale impose aux personnes auditionnées dans le cadre d'une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je propose à chacun des interlocuteurs, en préambule, de lever la main droite et de dire « je le jure. »