Je me suis récemment rendue dans un collège de REP, situé sur ma circonscription à Toulouse. Les jeunes respectent relativement bien l'obligation du port du masque, mais ils le retirent à la récréation et systématiquement à la sortie de l'établissement.
Les jeunes s'expriment beaucoup auprès de leurs surveillants dans les cours de récréation. Les surveillants représentent actuellement de véritables référents pour ces jeunes qui ont besoin de parler.
Dans ce quartier du Mirail, les garçons n'avaient jamais cessé de jouer au football alors que, pendant toute la durée de la crise, les filles étaient plutôt restées cloîtrées chez elles, pratiquaient beaucoup moins de sport et manifestaient une angoisse forte de transmettre cette maladie. De plus, nous avons vu réapparaître des notions de harcèlement.