Il existe un frein presque sociétal à la confiance accordée aux jeunes dans un tel mouvement de solidarité, d'envie d'être collectifs, de participer à l'effort, parce qu'ils savent très bien qu'ils vont pouvoir aider leurs pairs. La situation sollicitait de l'engagement et ils se sont engagés. Finalement, structurellement, cela s'avère complexe pour eux. Les associations ne jouent pas obligatoirement le jeu parce qu'elles souhaitent avoir affaire à des professionnels de leurs activités. Ce frein n'est pas en adéquation avec le temps du jeune. Si les universités attendent que les bars ouvrent pour recruter de nouveaux bénévoles, la démarche sera vaine. Il importe de profiter de ces périodes de crise collective nationale et de temps d'arrêt pour réussir à capter ce formidable élan que produit un jeune engagé.