Je souhaite revenir sur la « prépa apprentissage », qui est un très bon dispositif – les CFA du bâtiment ont accueilli, l'an dernier, plus d'une centaine d'apprentis dans ce cadre –, car il permet de confirmer les choix d'orientation et d'éviter ainsi les ruptures de contrat.
Certains intervenants s'inquiètent de la situation des jeunes qui ne trouvent pas d'entreprise. Dans cette période très difficile, nous devons faire preuve d'agilité. Si, la première année, le jeune ne peut pas suivre tous les apprentissages pratiques, il faut lui permettre de suivre le plus possible d'enseignements théoriques au sein des centres de formation et concentrer les enseignements pratiques sur la deuxième année, en espérant que l'activité reprendra normalement l'an prochain. Pour cela, le ministère de l'éducation nationale, dont dépendent les référentiels de diplôme, doit faire preuve de souplesse. Les branches professionnelles ne souhaitent pas que la validation du diplôme se fasse entièrement par le contrôle continu et le contrôle en cours de formation (CCF). Mais l'engagement porte sur un nombre d'heures de formation : au CFA et à l'entreprise d'être suffisamment agiles pour trouver les bons équilibres. Je suis persuadée qu'il existe des solutions.
L'important, monsieur Dumont, est que nous soyons d'accord sur la conclusion : une diminution de 12 % des « coûts contrats » aura, dans le contexte économique actuel, un impact non négligeable. Il ne faudrait pas que la qualité en pâtisse – nous sommes tous d'accord sur ce point.