Lors du premier confinement, nous avons été écoutés : des solutions ont été apportées aux apprentis qui ont passé leurs examens en juin et juillet. Cette année, certains dispositifs sont nouveaux. Par exemple, les jeunes qui entrent en apprentissage ont désormais un délai de six mois, donc jusqu'à fin février, pour trouver une entreprise – c'était une demande de la CPME notamment. Lorsque nous avons discuté de ce dispositif avec les différents services concernés cet été, nous n'imaginions pas que la crise se poursuivrait aussi longtemps. Or, dans beaucoup de secteurs, l'activité n'a pas pu reprendre. Nous sommes donc en train de préparer différents scenarii à l'attention des ministères – nous ne sommes qu'au début de la réflexion. Avec le ministère du travail et la délégation générale à l'emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), les échanges sont très réguliers ; c'est un peu plus difficile avec le ministère de l'éducation nationale parce que les entreprises ont moins de relations avec cette administration. Mais les solutions, nous ne les trouverons que tous ensemble, car les diplômes, même dans le cadre de l'apprentissage, dépendent des référentiels de l'éducation nationale.