Sincèrement, nous peinons à nous projeter et à diagnostiquer la situation. Tel était déjà le cas avant la crise sanitaire. Dans notre pays, nous ne disposons pas d'un diagnostic parfait de la situation de la jeunesse car les données sont très volatiles et les catégories de classement des jeunes sont poreuses et se chevauchent. En termes de volumétrie, nous peinons à estimer l'effet de la crise sanitaire.
Les tableaux évolutifs que nous avons établis montrent un effet de rattrapage et un surcroît d'activité, y compris en volumétrie. Néanmoins, il semblerait que la reprise très forte d'août et septembre soit en train de se tasser, ce qui peut être lié aux effets du reconfinement, mais la situation est très difficile à analyser.