Intervention de Marie-George Buffet

Réunion du lundi 16 novembre 2020 à 14h30
Commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet, rapporteure :

Je vous remercie, Monsieur le ministre, d'avoir pris le temps de nous éclairer sur certaines spécificités des outre-mer. J'aimerais revenir sur la question de la répartition des compétences. Nous en avons débattu à propos de l'aide sociale à l'enfance et de la protection maternelle et infantile, lorsque nous avons auditionné des représentants de conseils départementaux, puis M. le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles. Vous avez évoqué le cas du département de Mayotte, en rappelant les difficultés qu'il connaît. Comment donner à l'État, sans empiéter sur les compétences des conseils départementaux, un rôle accru en matière de protection de l'enfance ?

Vous avez mentionné l'utilisation de crédits de la politique de la ville pour aider au financement d'outils numériques. Quels enseignements en tirez-vous pour le fonctionnement normal de nos administrations et de nos ministères ? Ne faudrait-il pas engager de nouvelles coopérations afin de leur permettre d'agir de façon très rapide, très spécifique et très efficace auprès de la population ?

Les outils numériques servent à assurer la continuité pédagogique. Plusieurs recteurs, notamment celui de Martinique, nous ont alertés sur l'importance du décrochage scolaire, qui risque de s'aggraver. À plus long terme, s'il fallait de nouveau fermer les écoles, avons-nous suffisamment doté les enfants des équipements nécessaires pour assurer la continuité pédagogique ?

À propos des étudiants, le recteur de Martinique nous a indiqué que certains d'entre eux ont tiré les leçons de l'expérience très négative qu'ils ont vécue lors du premier confinement – soit qu'ils aient été obligés de demeurer en métropole, soit qu'ils n'aient pas pu s'y rendre pour poursuivre leurs études. Note-t-on un retour vers les universités locales ? Sait-on combien d'étudiants ont décidé, à cette rentrée, de poursuivre leur cursus non en métropole, mais dans une université locale ?

Enfin, avez-vous pu travailler en coopération avec le gouvernement brésilien pour bloquer les flux migratoires susceptibles de propager la pandémie en Guyane, compte tenu de sa position au sujet de celle-ci ?

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