Le soutien aux associations non-employeuses, qui représentent 85 % des associations, doit être de deux ordres, financier et humain. Le Fonds de développement de la vie associative a été augmenté de 20 millions d'euros, en complément du budget stabilisé en loi de finances initiale. Le budget du FDVA a donc été porté à 45 millions d'euros.
Par ailleurs, 100 millions d'euros ont été apportés pour répondre aux besoins de financements présentés par le monde associatif. Un certain nombre d'associations non-employeuses ayant des difficultés d'accès aux prêts bancaires, nous avons mis en œuvre, avec France active, le prêt « relève solidaire », un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu'à 30 000 euros. Cela permet de répondre de manière urgente à des besoins de trésorerie immédiats. La Banque des territoires apporte de son côté 40 millions d'euros pour racheter des obligations associatives, des titres qui permettent aux associations de renforcer leurs fonds propres.