J'avais moi aussi déposé un amendement sur ce sujet, lui aussi déclaré irrecevable. Ce que les directeurs demandent, c'est de l'argent et du temps, et ce dès la première classe ; car l'école qui ne compte qu'une classe relève souvent d'un RPI et son directeur y est soumis à mille autres contraintes. Les directeurs non-parisiens subissent une véritable injustice que nous ne pouvons pas accepter.
N'oublions pas la ruralité. Le directeur d'une école qui comprend une à cinq classes a autant de travail que celui dont l'école en compte sept. Je souhaitais donc proposer une décharge d'un jour par mois pour les écoles d'une classe, d'un quart de service dans les écoles de deux et trois classes, d'une moitié de service pour les écoles de quatre à six classes et une décharge complète au-delà. Plus qu'une aide quelconque, un directeur d'école a besoin d'une décharge.