Nous refusons le pas supplémentaire vers la territorialisation de l'éducation nationale que représente l'article 4. Celui-ci introduit une confusion entre les missions des collectivités territoriales et celles de l'État : le périscolaire ne relève pas de la compétence de l'éducation nationale. De plus, les directeurs d'école sont des fonctionnaires d'État et n'ont aucun lien hiérarchique avec les collectivités territoriales. Ils ont déjà la possibilité de gérer les effectifs de cantine, d'études ou de garderie. Alors qu'il s'agissait d'alléger leurs tâches, cet article aurait pour conséquence de les alourdir.