La circulaire de rentrée 2020 du 10 juillet fait quinze pages et se traduit par autant de priorités, peut‑être trop : évaluation nationale, amplification des devoirs faits, renforcement de la formation continue des enseignants, consolidation de la maîtrise des langues, développement des compétences numériques, inclusion des valeurs civiques, développement durable, nouvelle impulsion du plan Mercredi, nouvel élan des cités éducatives. Sont même évoqués des séjours de cohésion du service national universel qui ont peu de chances de se tenir lors des vacances de la Toussaint. On a l'impression que l'on ne prend pas en compte, en cette rentrée, le caractère exceptionnel de la crise sanitaire.
On ne peut vous reprocher une feuille de route ambitieuse, mais elle tranche parfois avec la modestie des résultats. On l'a vu avec le dispositif 2S2C.
La nouveauté, c'est l'éducation physique et sportive (EPS). Depuis trois ans, pouvez‑vous nous dire combien de sections sportives scolaires ont été créées, combien d'établissements et d'élèves sont concernés par l'expérimentation « Cours le matin, sport l'après‑midi » et par le plan « Aisance aquatique » dès quatre ans ?