Intervention de Florence Provendier

Réunion du mardi 8 septembre 2020 à 18h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Provendier :

L'entrée en vigueur cet été de l'obligation de formation des jeunes de seize à dix-huit ans marque un véritable tournant ; je voudrais, à ce titre, saluer le travail sans faille de notre collègue Sylvie Charrière afin que ce droit soit réel pour tous. Je souhaite évoquer le frein que peut constituer l'environnement dans lequel grandit l'adolescent. Les enfants confiés à l'aide sociale à l'enfance (ASE) se retrouvent trop souvent à la rue le jour de leurs dix-huit ans si le département qui doit les protéger refuse de conclure un contrat jeune majeur. Cette sortie sèche peut intervenir au milieu d'une formation et rendre impossible sa poursuite. Chaque année, 70 % des jeunes qui sortent de l'ASE n'ont pas de diplôme. Comment éviter que de jeunes majeurs étrangers scolarisés soient débarqués, au simple motif de leur majorité, comme c'est actuellement le cas dans les Hauts-de-Seine, brisant ainsi leur parcours de vie et d'intégration dans notre société ?

Si l'école de la République doit être une chance pour tous, comment l'éducation nationale peut-elle agir en lien avec les départements à ce sujet ?

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