Ma question sera plutôt une requête au sujet de cette belle loi pour une école de la confiance. Enjeux sociétaux partagés, abaissement de l'instruction obligatoire à trois ans, temps de formation des seize‑dix‑huit ans enfin acté, je vous remercie, monsieur le ministre, de ce décret du 5 août dernier ! Nous apportons tous nos encouragements aux missions locales qui doivent veiller à cet accompagnement.
Ma question concerne l'attractivité du métier en direction des jeunes. Je pense donc à cette pré-professionnalisation que vous avez proposée pour les étudiants de licence afin qu'ils puissent poursuivre leurs études tout en ayant une formation pratique de terrain rémunérée. Ce premier dispositif expérimental a‑t‑il trouvé son public ?
Je souhaiterais par ailleurs appeler, de manière solennelle, votre attention et requérir votre implication dans l'application de l'article 34 de la loi en ce qui concerne le versement du forfait scolaire par les maires aux réseaux privés d'enseignement de langues régionales. Cette ressource est essentielle à leur fonctionnement. Or l'école Diwan en Bretagne, par exemple, rencontre actuellement de très grandes difficultés à ce sujet.