Je voudrais revenir sur la situation du collège Jules-Ferry de Villefranche‑de‑Lauragais, à la fois pour trouver une solution et parce que la situation a été l'illustration d'un problème.
Fin février, j'ai assisté au conseil d'administration du collège lors duquel la communauté éducative a refusé de voter la dotation globale horaire (DGH) en raison des projections : cinq classes à trente ou trente et un élèves étaient prévues, auxquelles s'ajoute l'inclusion régulière d'enfants des unités localisées pour l'inclusion scolaire (ULIS) accueillis dans cet établissement.
En juillet, confirmation du problème ; nouveau recteur, nouvel inspecteur d'académie ‑ directeur académique des services de l'éducation nationale (IA-DASEN), très ouverts au dialogue et soucieux du terrain. Si une sixième classe est ouverte, les classes compteront donc vingt-six élèves, plus un ou deux élèves en provenance des ULIS. Les enseignants du collège Jules Ferry ont le moral en berne. Ils savent qu'ils ne feront pas du bon travail cette année. Êtes-vous favorable à revenir à vingt-six ou vingt-sept élèves par classe ? Leur demande vous semble‑t‑elle légitime ? Je voudrais savoir à quoi sert le vote en conseil d'administration des représentants de la communauté éducative s'il n'est même pas un signal d'alerte.
En Haute‑Garonne, le choix a été fait de ne pas inclure les enfants en structure ULIS dans le décompte des effectifs des classes qu'ils rejoignent parfois plus que ponctuellement. Est‑il représentatif du projet actuel d'inclusion éducative de notre République ?