Cela n'a rien de contradictoire : il n'est pas question de donner la moitié du préciput aux laboratoires. Il s'agit de redonner la main aux directeurs de laboratoires pour qu'ils puissent au plus près soutenir des projets, sans avoir à passer devant le conseil scientifique de l'université ou à suivre des processus de type BQR, quitte à les présenter ensuite devant l'établissement comme partie intégrante de sa politique scientifique.
Les laboratoires définissent leur politique scientifique en lien avec leurs tutelles, qui la valide, mais un projet peut surgir en cours d'année dont on juge qu'il vaudrait le coup de « payer pour voir ». C'est la facilité que nous voulons offrir aux directeurs des laboratoires de recherche et c'est essentiel. Nous en discutons avec les présidents d'universités et les directeurs des organismes. C'est ainsi que nous assouplirons le système.