La situation de l'audiovisuel est extrêmement hétérogène, entre l'exemplarité de Radio France, qui propose de nombreuses émissions de culture scientifique, de décodage de l'information et de fact checking, et la rareté des émissions scientifiques à la télévision, avec des chiffres contrastés d'une chaîne à l'autre.
Pour autant, le succès de certains youtubeurs scientifiques montre qu'il existe une demande. Si je partage vraiment votre préoccupation, je ne pense pas que l'inscription dans la loi d'un quota constitue la meilleure approche en la matière. Comment en contrôlera-t-on le respect ? Qui qualifiera une émission de scientifique ? Cela pourrait même s'avérer contre‑productif.
Je vous propose de travailler avec ma collègue en charge de la culture en vue d'identifier les leviers qui permettraient de renforcer la place de la culture scientifique au sein des grands médias audiovisuels, et de donc retirer l'amendement. À défaut, j'y serai défavorable.