Le confinement des ménages français du 17 mars au 11 mai a contraint les établissements scolaires à proposer de nouvelles formes d'apprentissage afin de maintenir le lien entre professeurs et élèves. Cependant, comment peut-on financer le développement de services publics plus intégrés ?
Aujourd'hui, les Français ne sont plus confinés, mais le risque épidémique est toujours présent. Il reste donc nécessaire d'imaginer des solutions éducatives alternatives pour accompagner nos enfants en classe et à la maison. Des services publics pour le numérique éducatif ont déjà été mis en place, par exemple Éduthèque qui s'adresse aux étudiants du premier et du second degré. Ce service entièrement gratuit donne accès à un large contenu pédagogique pour proposer aux enseignants du contenu en ligne. Dès lors, peut-on considérer l'éducation en ligne comme un remplacement ou un complément des cours dispensés en présentiel ?
Le confinement et l'école à la maison ont mis en exergue les inégalités dans l'accès au numérique et le manque d'assiduité de certains élèves. Aussi souhaiterais-je savoir s'il existe des solutions – ou si vous réfléchissez à des solutions – pour prévenir le décrochage de l'éducation en ligne chez les élèves.