Si les enjeux de la filière spatiale sont identifiés en matière de développement économique et de souveraineté nationale à travers ses contributions à la défense, il est un domaine où le spatial et, plus précisément, la donnée spatiale, joue un rôle de plus en plus important, celui du développement durable : aide à la protection de la biodiversité à travers l'évaluation de l'état et de l'évolution des milieux naturels ou étude des déplacements des espèces grâce au dispositif Argos, services pour l'agriculture de précision limitant les intrants, gestion des risques naturels, outils d'aide à la décision et à la planification mais aussi de lutte contre le réchauffement climatique. Les satellites sont des outils essentiels pour étudier et mieux appréhender le changement climatique, pour atténuer ses effets et adapter les sociétés. La France est leader en la matière et le Centre national d'études spatiales (CNES), dont votre ministère conserve la cotutelle avec le programme 193, est même à l'initiative de l'Observatoire spatial du climat mondial.
Quel avenir pour la recherche spatiale consacrée à ces enjeux ? Avez-vous la volonté d'en faire une priorité ? Sur ces questions, quelles sont les transversalités avec le ministère de la transition écologique ?