. M. Coulhon, certaines dispositions du projet de loi de programmation de la recherche adopté en première lecture à l'Assemblée consacrent une réelle politique en faveur de l'intégrité scientifique, ainsi que vous l'avez souligné. Elles découlent d'un travail engagé depuis plus d'un an et demi par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, dans la continuité du rapport du professeur Pierre Corvol depuis 2016.
Le HCÉRES se trouve au cœur des mesures qui ont été adoptées et ses missions ont été renforcées par l'ajout de l'intégrité scientifique aux critères d'évaluation. Comment concevez-vous la mise en œuvre de ces dispositions relatives à l'intégrité scientifique ? Le HCÉRES devra-t-il envisager un renforcement des actions de formation en la matière ? Que pensez-vous de dispenser une formation sur ce thème à toute personne sollicitant une habilitation à diriger des recherches ?