En juillet 2020, le Premier ministre a présenté le plan « Un jeune, une solution », doté d'une enveloppe de 6,5 milliards d'euros. Ce plan permettra d'orienter et de former des milliers de jeunes vers les secteurs et les métiers d'avenir, avec de nouvelles formations qualifiantes, mais également des parcours plus personnalisés.
Je souhaiterais vous interroger sur la place de la voie professionnelle dans ce dispositif. J'ai travaillé sur cette question en 2018, avec le chef Régis Marcon, pour faire en sorte que la voie professionnelle soit plus attractive et puisse mieux accompagner les jeunes vers leur réussite. Je rappellerai que la voie professionnelle concerne un lycéen sur trois, propose plus de 300 spécialités et qu'elle forme à des métiers dont la crise sanitaire a démontré à quel point ils sont essentiels.
Le budget 2021 y consacre 4,6 milliards d'euros. Au-delà de cette mission, pouvez‑vous nous dire, monsieur le ministre, comment l'enseignement professionnel s'inscrit dans le plan « Un jeune, une solution » et comment le dialogue interministériel, notamment avec le ministère du travail, s'est encore renforcé pour que nous puissions garantir, non pas une solution, mais la meilleure solution à chaque jeune ?