Je compléterai les propos de M. le ministre, en commençant par dire à Mme Faucillon que la prime ZEP-ECLAIR, ou « clause de sauvegarde », a été reconduite deux fois et est arrivée à échéance le 31 août dernier. Lors de mon arrivée au ministère, j'ai été saisie de cette question ; je suis en mesure de vous dire qu'une réponse locale et provisoire est apportée. Une réponse locale, car seuls quelques personnels sont concernés dans quelques académies. Provisoire, car elle ne concerne que cette année. Le fond de la question sera traité à l'occasion du Grenelle. Les professeurs concernés n'ont pas perçu la prime au mois de septembre, ils la percevront fin octobre ou, au plus tard, fin novembre et pour toute l'année à venir.
S'agissant des cités éducatives, vous m'avez interrogée sur la pérennisation des crédits. Non seulement ils sont pérennisés, mais nous créons quarante cités éducatives supplémentaires pour un budget de 17 millions d'euros. S'ajoutent un encadrement et un pilotage par le secrétariat d'État à l'éducation prioritaire, la mise en ligne d'une plateforme spécifique, mais également une offre de service dédiée à chaque cité éducative. Concernant la possibilité de regrouper trois cités éducatives dans un département, rien ne s'y oppose sur le papier.
Les 50 000 élèves qui ne pourront plus suivre de cours à domicile feront leur rentrée en 2021 en REP. Les dispositifs ont été cités, et je suis certaine que les professeurs les accueilleront avec beaucoup de bienveillance. Je ne reviendrai pas sur le dédoublement des classes de CP, de CE1 et de grande section de maternelle, qui entrera en vigueur dès 2021. Je ne reviendrai pas non plus sur les évaluations de début d'année, les tests de positionnement, ou sur toutes les mesures que nous prenons pour les accompagner – stages de réussite, vacances apprenantes, etc. Tout est fait par nos professeurs dans les meilleures conditions.