La question de la médecine scolaire revient chaque année dans nos débats et elle se pose aujourd'hui avec une acuité particulière en raison de la crise sanitaire et de la revalorisation de 8 milliards d'euros dont vont bénéficier – certes, sur un budget qui n'est pas celui de l'éducation nationale – les professionnels de santé. Toutefois, il me semble prématuré d'adopter ces amendements, car ce serait considérer que les médecins scolaires ne font pas partie de la communauté éducative à laquelle est consacré le Grenelle de l'éducation, qui sera lancé demain après-midi. Celui-ci n'a pas seulement pour objet de déterminer les conditions de la revalorisation financière des personnels, mais aussi d'améliorer l'attractivité des métiers autour de l'élève.
Si l'idée d'une revalorisation est intéressante, il me semble prématuré de prendre une telle décision aujourd'hui, qui plus est en l'absence du ministre.