Ma première question porte sur les inégalités qui se creusent du fait de la crise pour la jeunesse. Les premières des inégalités sont évidemment culturelles. Vous avez indiqué que vous vous fixiez des objectifs élevés en matière de droit à Erasmus. Comment allez-vous matérialiser ces objectifs ? Où en sommes-nous actuellement et quels résultats souhaitez-vous obtenir ?
Erasmus est un programme très intéressant car il concerne les étudiants ; il est synonyme d'ouverture d'esprit en amont, dans les collèges et les lycées. Mais il est également important de soutenir l'éducation nationale dans le développement d'échanges entre établissements : ce premier pas est indispensable. L'Union européenne pense-t-elle soutenir davantage ce type d'initiatives ?
Prévoir des moyens importants pour le développement de la recherche est une bonne chose, mais nous constatons que nos concitoyens sont de plus en plus réfractaires à toute idée de recherche et de progrès technique. Consacrez-vous des moyens à la vulgarisation de la culture scientifique ? Comment cela se concrétise-t-il dans les États membres, notamment en France ?