Au nom du groupe Les Républicains, je tiens à exprimer notre soutien et notre solidarité à tous les étudiants, quel que soit leur établissement, leur niveau de cursus universitaire, leur filière ou leur région, ainsi que notre reconnaissance à l'égard des personnels des établissements d'enseignement supérieur et à tous les autres membres de la communauté universitaire qui s'engagent résolument pour faire face à une situation inédite.
Moins d'ordi, plus d'amphi ! C'est le cri de détresse poussé hier, à l'université de Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine, par quelque 200 étudiants qui, dans le respect des gestes barrières et des exigences sanitaires, avaient répondu à l'appel de plusieurs syndicats et associations. Isolement, détresse, précarité, angoisse, paupérisation, fragilisation de la santé psychologique : les maux commencent à être connus, mais ils atteignent une intensité désespérante – de fait, il faut le dire, une partie de la jeunesse de France se désespère. Certes, on assiste à un retour progressif et prudent aux cours dits en présentiel, mais son rythme doit être accéléré, car il ne saurait y avoir de véritable enseignement ni de véritable mission pédagogique sans présence et proximité physique accrues.