Puisque le spectre d'un reconfinement se profile alors même que nous permettons aux étudiants de retourner progressivement en cours en présentiel, je souhaite vous interroger sur l'assouplissement des restrictions en matière de pratique sportive étudiante. La suspension de la vie sociale, l'enfermement dans de petits espaces et l'incertitude de l'avenir ont fragilisé la santé physique de nos étudiants, tandis que le nombre de consultations pour dépression psychologique est croissant. Face à ces signaux d'alerte, le sport peut être un élément décisif pour recouvrer l'équilibre, combattre l'anxiété, stimuler le métabolisme et le moral. Il est fondamental aussi pour lutter contre la sédentarité, accrue par les confinements et par le couvre-feu. Nous devons considérer la pratique sportive comme un outil de lutte et de survie pendant cette pandémie, et l'autoriser à nos étudiants. Des mesures en ce sens sont-elles envisagées conjointement avec le ministère des sports ?